Translation fails

Here is a timeless anthology of good old translation fails. Yeah, it happens…

Majuscules pour les nationalités

Adjectif ou nom de nationalité : français ou Français ?

L’adjectif “français” ne prend jamais de majuscule:

J’apprécie les fromages français.

La majuscule est utilisée dans le cas d’un nom désignant une personne habitant dans un pays ou en étant originaire : le Français moyen. Pour désigner la langue, on n’utilise jamais de majuscule :

Je veux apprendre le français.

Astuce : ces règles valent aussi pour les régions : un Parisien, une Normande, un Asiatique mais un monument parisien, le parler normand, la cuisine asiatique.


Dans la phrase Il est français, si on considère que “français” est un adjectif alors on utilise la minuscule (solution préférée par l’Académie française), si on le considère comme un attribut on utilise la majuscule.

Après que + indicatif ou subjonctif ?

“Il est parti après que nous l’ayons tous salué.”

Cette phrase est-elle correcte?
Devrait-on dire “ayons” ou “avons” ?

Selon l’académie française:

À la différence de “avant que”, qui implique une notion d’éventualité, “après que”, marquant que l’on considère le fait comme accompli, introduit une subordonnée dont le verbe doit être mis à l’indicatif.
Ex: – Je rentrerai après que la nuit sera tombée.
– Il est parti après que nous l’avons tous salué.

Le passé antérieur employé dans des phrases comme “Après que le bateau fut sorti du port, la tempête s’éleva” ou “On l’applaudit après qu’il eut parlé” ne doit pas être confondu avec le plus-que-parfait du subjonctif.

Ça peut sembler bizarre car on a tous l’habitude d’employer et d’entendre le subjonctif constamment à la suite de “après que” et pourtant…

Source: http://www.academie-francaise.fr/apres-que

Attention = absence de tension ?

Qu’est- ce que l’attention ? Le terme « attention » provident du latin « attentio » qui signifie « tendre son esprit vers ». En effet, lorsque nous faisons attention à quelque chose, nous tendons notre esprit vers cette chose.

Dans certains cas, cela atteint une telle proportion que la concentration – ou le stress également – a pour effet de réduire notre champ visuel. Notre vision devient alors de plus en plus étroite et par conséquent, nous prêtons bien moins attention aux choses qui nous entourent.

Mais pourrait-on considérer, à contrario, que l’attention est l’absence de l’attention?

Malgré son étymologie latine, on peut s’interroger sur le sens caché de ce mot, surtout lorsque l’on connait l’implication de la lettre « A » en Sanskrit, qui signifie « absence de » ou « sans ».

Le langage des oiseaux étant assez riche et subtil. Nous trouvons, dans la formulation et l’étymologie de ce terme, de quoi nous pencher.

Lier l’absence de tension, donc le calme, à notre faculté à percevoir les choses autour de nous de façon plus nette et centrée, est réellement intéressante à envisager.

Cela a souvent été mis en avant dans les arts martiaux ou dans la doctrine Zen, par exemple, où une plus grande concentration peut être attribuable au non-attachement et au fait de laisser les choses se dérouler naturellement, en suivant le Dao ou la voie.

J’ai personnellement souvent fait l’expérience d’un tel état à maintes reprises et me permets donc de partager avec vous mon humble expérience.

Dans de telles circonstances, le calme que nous atteignons lors d’un moment de quiétude – en mouvement ou non – a certains effets sur la perception:

  • un certain détachement par rapport à l’environnement présent
  • une qualité de respiration fluide, donc d’oxygénation des vaisseaux et par conséquent, une certaine vivacité d’esprit
  • une sensation de vision plus panoramique car étant détendu, on perçoit les énergies nous environnant de façon plus subtile.
  • une notion d’ancrage et donc d’équilibre plus profonde

On sait qu’en général, le fait de se calmer augmente notre perception et notre faculté de discernement. Se pourrait-il, par conséquent, que le calme et la quiétude dont nous pouvons profiter lorsque nous atteignons ces états ait de réelles conséquences sur la qualité de notre attention ?

Cette découverte étymologique du terme “attention” m’est tombé dessus un jour que je pratiquais et m’a réellement fait réfléchir… Ayant vécu des moments de détentes remplis d’attention profonde, j’ai honnêtement tendance à le penser.

En termes de philosophie, je trouve que c’est une question passionnante, notamment pour les amateurs d’arts martiaux… N’hésitez donc pas à me donner votre avis sur la question ! 🙂